ALAN WAKE (Remedy)

Même si les graphismes sont aujourd'hui un peu datés, même si quelques passages sont relativement relous (les phases mollassonnes en véhicule ou les attaques ennemies systématiquement dans le dos, par exemple) et même si le final de l'histoire pue carrément du cul, ALAN WAKE figure sans conteste parmi les meilleurs jeux de la Xbox 360. Alors pourquoi ?

A cause de cette idée géniale d'évoluer la nuit dans une forêt brumeuse ou de chercher son chemin dans une maison plongée dans les ténèbres avec une seule lampe torche, idée qui fait vraiment flipper (je ne compte plus le nombre de calbuts que j'ai dû changer suite à un sursaut de terreur intempestif).

A cause de cette histoire construite comme les chapîtres d'un ouvrage de Stephen King qui nous isole dans cette petite ville de Bright Falls perdue au milieu des montagnes et nous rend acteur d'un cauchemar éveillé montant cressendo en tension (je ne compte pas non plus les moments d'angoisse dès qu'il y a une coupure de courant ou le vent qui souffle un  peu fort depuis que j'ai terminé le jeu).

A cause des personnages secondaires très charismatiques comme les vieux métallos séniles du groupe Old Gods of Asgard, Rose la serveuse à moitié cruche ou Barry le soûlant impressario qui n'arrête pas de jacasser, renforçant l'immersion comme les pages du roman à trouver ou les émissions de radio.

ALAN WAKE, c'est du Stephen King en jeu vidéo...

...à jouer avec des slips de rechange ou des couches, c'est selon.