SPLINTER CELL: conviction (City)

Auteur: David Michaels

De manière à débusquer les taupes terrées dans la NSA et dans les hautes sphères de l’État, l'agent Sam Fisher sombre dans la clandestinité en se faisant passer pour l'assassin de son directeur des opérations, Lambert. Pour conserver quand même secrètement son point de contact au Troisième Échelon, Grimsdottir, il lui donne le change en se laissant poursuivre par de jeunes Splinter Cell, semant des indices de son passage tout en menant sa propre enquête...

Bizarre comme idée de mettre le nom et la jaquette du jeu d'Ubisoft en couverture alors que l'histoire n'a absolument aucun rapport... Franchement: à quoi bon faire croire qu'il s'agit là de la version littéraire du jeu vidéo ? Il faudra qu'on m'explique un jour ce prodigieux concept commercial...

Mais passons. On retrouve ici le style de l'auteur, très prolixe quant il s'agit de s'épancher sur les dernières technologies en matière d'armement militaire. Dans SPLINTER CELL CONVICTION, il a également ajouté à son arc de nombreuses descriptions de lieux (visités pour de vrai, sans doute !) à travers le globe.

Le choix de laisser le lecteur sans explication sur les motivations de Fisher à être vu de ses poursuivants mais pas trop, peut se comprendre d'un point de vue "stratégique". En revanche, le laisser aussi longtemps en suspens constitue à mon sens une erreur, laissant la place à une certaine forme de lassitude. Même si les liens de l'intrigue finissent par progressivement éclater au grand jour, on passe une période de doute à se demander qu'est-ce que l'auteur a bien pu fumer lorsqu'il est passé par la Hollande...